La nuit les arbres dansent

La nuit les arbres dansent

La nuit les arbres dansent

Rangé dans des tiroirs

@ Marika Gourreau

Création 2014

Contes pour enfants égarés dans les parcs et les jardins publics

Prix Tournesol « Jeunes pousses » – Avignon 2016

  • Public : à partir de 7 ans
  • Durée : 1h
  • En camion-théâtre, en salle, en plein air, sous chapiteau

Equipe de création

  • Contes et mise en scène : Bruno Thircuir
  • Avec : Alphonse Atacolodjou et Isabelle Gourgues
  • Musique : Francis Mimoun
  • Scénographie : François Gourgues
  • Accessoires : Cati Réau

Synopsis

Rien est une marionnette, un enfant.
Rien c’est l’image de nos peurs du handicap.
Rien ne grandira pas comme la plupart des enfants qui grandissent sous les yeux ébahis de leurs parents.
Rien est cet enfant qui trouve difficilement sa place dans un monde qui a trop tendance à rejeter la différence.
Mais Rien n’est pas qu’une marionnette.
Rien ressemble à cette sœur ou à ce frère qui est là, tellement accroché dans notre cœur.
Rien est l’image du mystérieux de la vie, de ce corps qui ne nous appartient pas tout à fait.
Rien grandit aussi comme tous les enfants du monde, sous les yeux inquiets de leurs parents.
Rien doit avoir sa place dans ce monde même s’il la prend autrement.
Rien n’est pas rien, il s’appelle en vrai Camille. Camille c’est pas rien, Camille grandit au milieu de quatre livres pop-up.
Rien nous raconte les étapes de sa vie pour que Camille s’accepte et soit accepté.

Mine de rien, c’est très difficile, très long.

Daeninckx’café

Daeninckx’café

Daeninckx’café

Rangé dans des tiroirs

Création 2012

Equipe de création

  • Texte : Didier Daeninckx
  • Adaptation et mise en lecture : Bruno Thircuir
  • Scénographie : François Gourgues
  • Accessoires : Cati Réau
  • Costumes : Béatrice Ribault
  • Son : Eric Biston
  • Avec : Jean-Luc Moisson, Anne-Claire Brelle, Alphonse Atacolodjou et Isabelle Gourgues

Synopsis

Enfant, j’ai connu l’empathie pour un criminel. Une criminelle en l’occurrence. Elle avait tué son mari à coup de coin. Un coin est une pièce métallique de 2 à 3 kilos qui permet de fendre des bûches de bois. 13 coups de coin dans le dos. J’entre dans la cave de cette maison aveyronnaise aux côtés de mon père, médecin. Il a été appelé par Madame Raynaud car son mari, Albert, est coincé sous le tas de bois dans le caveau. Mais quand nous entrons dans la cave, le corps d’Albert n’est couvert que par une ou deux bûches. Par contre mes yeux d’enfant fixent à jamais les coupures ensanglantées au niveau de la nuque et du crâne. Monique Raynaud n’avoua que le lendemain soir. Et comme mon père était persuadé qu’il s’agissait d’un règlement de compte entre voisins, il m’invite à me réfugier auprès de madame Raynaud. Je me souviens bien de l’intérieur simple, la toile cirée, du thé. Et cette question que MOnique Raynaud me répétait régulièrement et à laquelle je ne savais que répondre : Mais que font-ils? Pourquoi Albert ne ressort pas? 
Est-ce ce souvenir d’enfance qui me fait aimer les criminels et le thé tiède sur une toile ciré? 
l’atmosphère de notre café ressemblera à ce souvenir. Dans les nouvelles de Daeninckx que nous allons vous lire, nous sommes dans un simple café. On devine rapidement, ou pas, qui a tué. Mais ce qui est véritablement important c’est que nous sommes dans des histoires pour lesquelles le meurtre n’est jamais gratuit. Il est connecté à la vie secrète de notre temps, il invite à une forme de compassion. LEs meurtres sont commis par des crapules qui pourraient être vos voisins. Ils sont là, juste à côté de vous, et peut-être même en vous? Des personnages de fictions? Probablement, mais des fictions en forme de point d’interrogation, interrogations sur notre propre société, notre propre cupidité, notre propre machiavélisme. 
Et puis, comme dans ce souvenir d’enfance les personnages ont des gueules, des grandes gueules, de belles gueules. les acteurs de la Fabrique des petites utopies seront ces personnages ordinaires comme échappés des pages sombres de Didier. Lors d’une conversation, j’ai demandé à Monsieurs Daeninckx si je pouvais couper, adapter, mettre au je certains passages de la narration : il a tout accepté joyeux , confiant. Alors, la lecture peut devenir théâtre. Aussi, j’espère que, même si vous venez écouter ces histoires, j’espère que vous entrerez dans notre Café imaginaire en ayant quand même une petite inquiétude du genre : Mais pourquoi ils ne ressortent pas? 

Utopies dans la rue

Utopies dans la rue

Utopies dans la rue

Rangé dans des tiroirs

Création 2012

Equipe de création

  • Mise en scène : Bruno Thircuir
  • Machineries roulantes : François Gourgues, Masques : Catherine Réau et Solène Junique
  • Maquillage : Slavica Fayard. 

Synopsis

Nous avons pris la rue ! 
Des centaines de comédiens amateurs nous ont rejoint et ont participé aux différentes parades à Cran-Gevrier, Grenoble, La Côte-Saint-André et Voiron, autour de chars venus de tous les continents. 

Les enfants d’Icare

Les enfants d’Icare

Les enfants d’Icare

Rangé dans des tiroirs

Création 2011

Théâtre d’objets et de marionnettes 

  • Public : à partir de 8 ans
  • Durée : 1h

Equipe de création

  • Écriture et mise en scène : Bruno Thircuir
  • Scénographie : François Gourgues
  • Musique : Francis Mimoun
  • Accessoires : Catherine Réau
  • Avec : Mourad Aachour, Alphonse Atacolodjou, Anne-Claire Brelle et Agnès Duclos. 

Synopsis

Ecrire une légende de plus ? Sûrement pas. 
Adapter un mythe grec ? Non, plus.
C’est l’histoire d’un enfant-marionnette du XXIe siècle. 
Il rêve de ponts et de fusées pour aller au bout du monde et au-delà. 
MAis la Terre supportera-t-elle son désir de transgresser toutes les limites, sa soif du toujours plus?
Ce spectacle, créé avec la complicité de marionnettistes birmans, croise les univers du théâtre et de la marionnette, de l’Afrique, de l’Europe et de l’Asie. 
il évoque la société d’aujourd’hui, avec sa déraison funeste, sa folle cupidité, son incroyable poésie, son humour salutaire. 
Les marionnettistes comme les hommes s’aiment et se détestent en même temps, voyagent et s’installent, bâtissent et détruisent.

Tour Babel

Tour Babel

Tour Babel

Rangé dans des tiroirs

Création 2009

En association avec l’atelier du Plateau (Paris)

  • Durée : 1h00
  • Public : à partir de 12 ans

Equipe de création

  • Texte : Mathieu Malgrange
  • Mise en scène : Bruno Thircuir
  • Scénographie : François Gourgues
  • Musique : Philippe Kodeko et Moussa Sanou
  • Lumières : André-Paul Venans
  • Costumes : Béatrice Ribault
  • Artistes de cirque : Claire Ardouin, Anne-lise Allard, Thibault Clerc, Georges Bachet et Vincent Martinez
  • Comédiens : Alphonse Atacolodjou, Isabelle Gourgues, Agnès Dulos, Slavica Fayard, Jean-Luc Moisson

Synopsis

Un groupe d’habitants du quartier Mistral de Grenoble a émis le souhait de créer un spectacle vivant qui parle de la mémoire des quartiers mistral-Eaux-claires en réhabilitation urbaine. La Fabrique des petites utopies a été missionnée pour ce travail par la ville de Grenoble.
Mathieu Malgrange, écrivain, est venu vivre avec nous au rythme des quartiers durant le mois de novembre 2007, il s’est nourri des témoignages déjà récoltés par l’association Repérages.
Pour réaliser ce spectacle, nous avons mis en place un atelier de théâtre amateur sur le thème « je me souviens », ouvert à tous, dès octobre 2007.
La compagnie a régulièrement résidé sur ce  quartier que ce soit en théâtre ambulant ou en chapiteau.

Dans ce spectacle au croisement du théâtre et du cirque, Bruno Thircuir tente de mettre en théâtre et en poésie acrobatique la folie qui anime nos villes, la beauté de nos cités, la violence et l’amour qui en jaillit parfois.
Autour de dix comédiens, circassiens et musiciens professionnels, un groupe d’une trentaine d’amateurs de chaque ville participe à la création.
Ainsi constituée, cette équipe cosmopolite porte à corps et à vois les paroles quotidiennes et poétiques des habitants de nos cités. Dans cet espace ludique, les comédiens s’élèvent, les espaces se transforment, des planchers singuliers composant les espaces de la ville. Un enfant raconte sa ville, ses peurs et ses espoirs deviennent les nôtres. TOUR Babel  questionne le regard que nous portons les uns sur les autres, d’un quartier sur un autre.
Le texte de Matthieu Malgrange raconte nos vie d’aujourd’hui, vies d’abondances ou pouilleuses. une communauté d’hommes et de femmes cherchant à s’élever par tous les moyens : sociaux, financiers, amoureux, politiques.
Après les spectacles de la trilogie africaine, TOUR Babel est la continuité d’une réflexion de la Fabrique des petites utopies sur le vivre ensemble.
Nous avons rêvé un spectacle qui réunit musique, mots et corps sur un même plan, parce que la ville est tantôt un ogre qui danse et hurle, tantôt une princesse qui chante et s’amourache. Nous avons rêvé un espace de jeu et d’accueil du public en forme de chapiteau, parce que nous aimons les contes populaires qui se jouent sur les places publiques. nous avons rêvé un spectacle polyphonique, pour la beauté des voix venues des quatre coins du monde. Nous avons rêvé un spectacle aérien parce que lorsqu’il s’agit de vivre ensemble, la chute et l’envol se rassemblent.
Alors après avoir tant rêvé, Matthieu Malgrange a pris sa plume pour écrire à partir de témoignages collectés dans les quartiers où nous nous installons. Philippe Codecco compose à son piano une musique originale pour dix instruments. François Gourgues et son équipe de constructeurs bâtissent une scénographie à la démesure de l’urbanisme d’aujourd’hui. Et nous, au fil des répétitions, nous nous emparons de cet espace scénique, nous partageons entre comédiens professionnels, artistes de cirques et comédiens amateurs, cette même utopie : raconter la ville d’aujourd’hui (Bruno Thircuir).

« Entre jeu d’acteur, musique festive et mélancolique, numéros aériens, ce spectacle qui recréé nos sociétés polyphoniques et métissées illustre le rêve du « vivre ensemble ». »
Emmanuelle Dreyfus, La Stradda n°15

« Une pièce de théâtre acrobatique, habilement mise en scène par Bruno Thircuir, dont la poésie verticale révèle de bien belles émotions. »
Télérama, 2 au 8 décembre 2009