Nous sommes tous des K

Nous sommes tous des K

Nous sommes tous des K

Rangé dans des tiroirs

Création 2016

Version frontale pour la salle 

  • Public : à partir de 14 ans
  • Durée : 1h35

Equipe de création

  • Texte : Paul Emond d’après Le Château de Kafka
  • Mise en scène : Bruno Thircuir 

Synopsis

Dans le roman de Kafka, K arrive de loin. 
Lorsque je demande à Paul Emond d’adapter l’auteur prguois, K est un homme noir, je suis certain que Frantz Kafaka comprendrait mon choix. 
Il arrive de très loin pour travailler et comme dans ce roman visionnaire, il a pour tout bagage une minuscule valise et un livre. 
Il est pauvre, mais beau, beau de cette beauté qui vient d’ailleurs. Et Frieda, la serveuse qui l’accueille contre son gré dans cette auberge triste, sera subjuguée par cette étrangeté.
Peu à peu, notre scène-tréteau devient ce village que K découvre avec stupeur. Il rencontre un à un les habitants de cette Europe frileuse, peureuse : un aubergiste aviné, un instituteur réactionnaire, un bourgmestre incapable, des travailleurs fainéants, des bureaucrates corrompus, une prostituée amoureuse. Le théâtre de masque que nous vous proposons devient l’allegorie du monde d’aujourd’hui, comme autant de vignettes dérisoires pour raconter notre société cloisonnée, étriquée. 
Ainsi PAul Emond a adapté le château avec brio et humour, non pour en restituer l’intégralité mais tenter d’offrir son incroyable clairvoyance. 
K l’étranger subit, mais il est le jouet de sa propre obstination. A sont touril devient violent , haineux, comme si le monde de préjugés et d’exclusions conduisait irrémédiablement K à sa perte. 
Seules les femmes aidents K, l’accompagnent, l’aiment. Et même si les personnages ne s’en rendent pas forcément compte, Kafka en était certain, l’amour est sa seule issue. 
Alors raconter encore et toujours cette formidable force que représente le désir érotique de l’altérité. 

Rue des Voleurs

Rue des Voleurs

Rue des Voleurs

Rangé dans des tiroirs

@ Marika Gourreau

Création 2015

Théâtre acrobatico-politique

  • Public : à partir de 13 ans
  • Durée : 1h40
  • En camion-théâtre (accès PMR)
  • Jauge : de 85 à 95 places

Equipe de création

    • Auteur : Mathias Enard
    • Mise en scène et adaptation : Bruno Thircuir
    • Comédiens plateau : Ayoub Es-Soufi, Jean-Luc Moisson, Alphonse Atacolodjou
    • Comédiens vidéo : Aïcha Ayoub, Tilila Latifa Idmassaou, Juan Martinez, Christophe Mirabel
    • Création vidéo : Thomas Bour
    • Scénographie : François Gourgues
    • Accessoires et patines: Cati Réau
    • Création musicale : Francis Mimoun

Synopsis

Mettre en scène Rue des voleurs de Mathias Enard est un geste de survie politique.
Pour ce spectacle, notre camion-théâtre devien laboratoire : les mots, la vidéo et l’acrobatie sont autant d’outils pour scruter la paranoïa de notre monde.
Alors qu’en ce début d’année, l’actualité a rattrapé la fiction, nous nous devons de comprendre ce qui nous fait peur, à qui profite cette peur et comment ne pas tout confondre.
Le spectacle consiste autant à tenter des expériences qu’à raconter une histoire.
Pour nous aider dans la mise en jeu du spectacle, trois chercheurs en neurosciences et psychologies nous ont accompagnés.
Lakhdar, le personnage principal, est un jeune marocain. MAis il est surtout un miroir, un triste reflet de nos amalgames et de nos préjugés.
Alors qu’en tombant amoureux d’une jeune européenne, il rêvait de bâtir un pont entre le Nord et le Sud de la Méditerranée, il a la sensation d’être coincé entre deux cultures mises dos-à-dos.
Qui l’en a empêché ? Qui l’a poussé au meurtre de son meilleur ami ? Quels rôles joue l’asymétrie des droits de par le monde ?
Nous cherchons à comprendre avec lui son geste, ses peurs, son enfermement.

Un mystérieux voyage en forêt

Un mystérieux voyage en forêt

Un mystérieux voyage en forêt

En tournée

Création 2015

Contes pour enfants rêveurs

Théâtre d’objets, marionnettes et musique

  • Public : jeune public de 3 à 8 ans
  • En théâtre, en camion-théâtre, en médiathèque, en école, en intérieur comme en extérieur

  • Jauge : 60 à 100 personnes selon la configuration
  • Durée : 40mn 
  • Equipe en tournée : 3 artistes

Equipe de création

  • Écriture et mise en scène : Bruno Thircuir

  • Jeu : Isabelle Gourgues, Alphonse Atacolodjou  

  • Musique et composition : Francis Mimoun

  • Accessoires et marionnettes : Cati Réau

  • Assistanat à la mise en scène : Laure Ceccaldi

  • Création lumière : Pauline Aussibal  

  • Costumes : Cyrielle Goncalves

Synopsis

Pour ce spectacle nous donnons la main aux plus petits.
Un voyage sans bouger pour s’amuser à avoir peur et tenter de nous rassurer, pour se convaincre, ensemble, que les bois abritent des lutins qu’il faut respecter.
Alors nous faisons semblant de nous asseoir dans la mousse, comme ça, au pied d’un arbre.
Et là, tranquillement nous inventons des histoires.
Trois contes magiques et mystérieux.
Nous les avons rêvés comme on se souvient d’une promenade en forêt durant laquelle nous espérons tous croiser un chêne bavard, une chenille gourmande ou un lutin capricieux.

Ce spectacle, pour enfants de 3 à 8 ans, vous propose de fermer les yeux pour mieux voir qu’un monde mystérieux existe, là, juste là…

Coproducteurs du spectacle

La Région Auvergne Rhône-Alpes, Le Département de l’Isère, La Ville de Grenoble, L’Heure Bleue – ECRP de Saint-Martin-d’Hères, Théâtre de Die – Scène régionale, Syndicat mixte des Vals du Dauphiné, La Bobine – Grenoble.  

La nuit les arbres dansent

La nuit les arbres dansent

La nuit les arbres dansent

Rangé dans des tiroirs

@ Marika Gourreau

Création 2014

Contes pour enfants égarés dans les parcs et les jardins publics

Prix Tournesol « Jeunes pousses » – Avignon 2016

  • Public : à partir de 7 ans
  • Durée : 1h
  • En camion-théâtre, en salle, en plein air, sous chapiteau

Equipe de création

  • Contes et mise en scène : Bruno Thircuir
  • Avec : Alphonse Atacolodjou et Isabelle Gourgues
  • Musique : Francis Mimoun
  • Scénographie : François Gourgues
  • Accessoires : Cati Réau

Synopsis

Rien est une marionnette, un enfant.
Rien c’est l’image de nos peurs du handicap.
Rien ne grandira pas comme la plupart des enfants qui grandissent sous les yeux ébahis de leurs parents.
Rien est cet enfant qui trouve difficilement sa place dans un monde qui a trop tendance à rejeter la différence.
Mais Rien n’est pas qu’une marionnette.
Rien ressemble à cette sœur ou à ce frère qui est là, tellement accroché dans notre cœur.
Rien est l’image du mystérieux de la vie, de ce corps qui ne nous appartient pas tout à fait.
Rien grandit aussi comme tous les enfants du monde, sous les yeux inquiets de leurs parents.
Rien doit avoir sa place dans ce monde même s’il la prend autrement.
Rien n’est pas rien, il s’appelle en vrai Camille. Camille c’est pas rien, Camille grandit au milieu de quatre livres pop-up.
Rien nous raconte les étapes de sa vie pour que Camille s’accepte et soit accepté.

Mine de rien, c’est très difficile, très long.

Daeninckx’café

Daeninckx’café

Daeninckx’café

Rangé dans des tiroirs

Création 2012

Equipe de création

  • Texte : Didier Daeninckx
  • Adaptation et mise en lecture : Bruno Thircuir
  • Scénographie : François Gourgues
  • Accessoires : Cati Réau
  • Costumes : Béatrice Ribault
  • Son : Eric Biston
  • Avec : Jean-Luc Moisson, Anne-Claire Brelle, Alphonse Atacolodjou et Isabelle Gourgues

Synopsis

Enfant, j’ai connu l’empathie pour un criminel. Une criminelle en l’occurrence. Elle avait tué son mari à coup de coin. Un coin est une pièce métallique de 2 à 3 kilos qui permet de fendre des bûches de bois. 13 coups de coin dans le dos. J’entre dans la cave de cette maison aveyronnaise aux côtés de mon père, médecin. Il a été appelé par Madame Raynaud car son mari, Albert, est coincé sous le tas de bois dans le caveau. Mais quand nous entrons dans la cave, le corps d’Albert n’est couvert que par une ou deux bûches. Par contre mes yeux d’enfant fixent à jamais les coupures ensanglantées au niveau de la nuque et du crâne. Monique Raynaud n’avoua que le lendemain soir. Et comme mon père était persuadé qu’il s’agissait d’un règlement de compte entre voisins, il m’invite à me réfugier auprès de madame Raynaud. Je me souviens bien de l’intérieur simple, la toile cirée, du thé. Et cette question que MOnique Raynaud me répétait régulièrement et à laquelle je ne savais que répondre : Mais que font-ils? Pourquoi Albert ne ressort pas? 
Est-ce ce souvenir d’enfance qui me fait aimer les criminels et le thé tiède sur une toile ciré? 
l’atmosphère de notre café ressemblera à ce souvenir. Dans les nouvelles de Daeninckx que nous allons vous lire, nous sommes dans un simple café. On devine rapidement, ou pas, qui a tué. Mais ce qui est véritablement important c’est que nous sommes dans des histoires pour lesquelles le meurtre n’est jamais gratuit. Il est connecté à la vie secrète de notre temps, il invite à une forme de compassion. LEs meurtres sont commis par des crapules qui pourraient être vos voisins. Ils sont là, juste à côté de vous, et peut-être même en vous? Des personnages de fictions? Probablement, mais des fictions en forme de point d’interrogation, interrogations sur notre propre société, notre propre cupidité, notre propre machiavélisme. 
Et puis, comme dans ce souvenir d’enfance les personnages ont des gueules, des grandes gueules, de belles gueules. les acteurs de la Fabrique des petites utopies seront ces personnages ordinaires comme échappés des pages sombres de Didier. Lors d’une conversation, j’ai demandé à Monsieurs Daeninckx si je pouvais couper, adapter, mettre au je certains passages de la narration : il a tout accepté joyeux , confiant. Alors, la lecture peut devenir théâtre. Aussi, j’espère que, même si vous venez écouter ces histoires, j’espère que vous entrerez dans notre Café imaginaire en ayant quand même une petite inquiétude du genre : Mais pourquoi ils ne ressortent pas?